mardi 3 juin 2008

Brèves février 1991

Le Soleil est en panne. Le sommet de la crise annoncée, le paroxysme d'activité du cycle solaire de 11 ans, qui devait se produire en 1991 n'a pas eu lieu. C'est d'autant plus étrange après les colères de 1989, des spasmes qui avaient plongé neuf millions de personnes dans le noir au Québec en faisant "sauter les plombs" de la distribution électrique, provoqué des dizaines d'aurores boréales, et fait chuter plusieurs satellites qui se trouvaient en orbite. Munis de leurs archives, calculs à l'appui, les astronomes s'attendaient à ce que 1990 soit pire encore. L'année de tous les dangers solaires, le sommet du cycle le plus actif depuis que les colères du Soleil sont enregistrées. Attention, disaient-ils à l'adresse des cosmonautes qui séjournent dans l'espace, mais aussi des utilisateurs des fréquences radio...
Hélas, la crise annoncée, le paroxysme n'a pas eu lieu. Et sans que l'on sache pourquoi, l'astre a brutalement décidé que cela suffisait comme cela, que le cycle de 11 ans serait cette fois plus court d'une année, et qu'en guise de sommet d'activité, on se contenterait des orages magnétiques du mois de mars 1989. Ce furent tout de même les plus forts jamais provoqués par le Soleil, pour Pierre Lantos, responsable des prévisions solaires à l'observatoire de Paris-Meudon. Pour lui, c'est une leçon : "les prévisions solaires, ce n'est pas encore la météo".



Météosensibles, nous le sommes tous. Même si nos cheveux ne se dressent pas toujours sur notre tête lors des orages. L'Environmental Health Center de Dallas a étudié les mécanismes qui relient les plaintes des rhumatisants et l'humidité, l'état nerveux des hardes et la direction du vent.
Les conclusions les plus intéressantes sont celles sur les orages. L'état d'excitation qu'ils provoquent serait lié au fait que les ions positifs s'amoncellent dans l'air, lorsque des couches d'air de température différentes se rencontrent. Ces ions positifs ont des effets néfastes sur la santé et contribuent à la "tension" ambiante, s'ajoutant à celle produite par les champs électriques présents. Enfin, la pluie et les éclairs nettoient l'air de ces ions, et c'est pourquoi on se sentirait soulagé lorsque l'orage éclate.
Une variation de température brutale, elle, provoque une vasoconstriction, un reserrement des vaisseaux sanguins quand elle est la baisse, et une vasodilation à la hausse. Ce qui est synonyme de risques cardiaques et d'angoisse quand il fait brutalement froid, et de paresse du coeur et de lassitude quand le thermomètre s'emballe à la hausse .





Les termites changent le visage de l'Afrique. Tom Wood et Peter Brinn, du National Resources Institute britannique , travaillant dans une ferme du Bostwana, ont constaté que le maïs et le sorgo qu'ils testaient poussait anormalement vite. Se penchant sur le problème, ils sont découvert que les responsables étaient les termites. Les colonies du genre Odontermes du petit insecte modifient complètement le terrain, sur des kilomètres, en creusant des fossés et en érigeant des crètes. Modifiant ainsi la texture et l'irrigation des sols, ils avantagent la végétation. Les fossés, en forme de dépressions, peuvent atteindre deux mètres de profondeur, sur des kilomètres de long, et font ressembler le paysage à une vaste tôle ondulée, à une houle océanique. Le but de ces vallonnements étant probablement de maintenir les colonies au sec, sur les parties les plus élevées.
Les colonies de termites qui construisent de telles bandes de terre sont connues depuis la fin des années 70. Mais c'est la première fois qu'il est montré qu'elles sont capables de multiplier par un facteur 5 les récoltes, en favorisant l'irrigation.
Les chercheurs vont maintenant tenter d'utiliser les bonnes dispositions naturelles de ces termites pour améliorer le rendement des cultures dans la région de Kgaphamadi.

Arrachez donc une feuille à un Bursera, cet arbre d'Amérique centrale. Votre main sera immédiatement aspergée d'un jet d'aérosol, capable en tous cas de décourager les ruminants de s'attaquer à l'arbre, estime Judith Becerra, de l'Université d'Arizona.
Le cocktail chimique du Bursera contient des terpènes, des agents chimiques très désagréables, que la cassure de la feuille permet de projeter pendant 2 à 3 secondes à 15 centimètres de distance.
Pour les chenilles qui s'attaquent à ses feuilles, l'arbre a une autre défense. Dès qu'une feuille est entamée, par la blessure s'écoule un fluide, recouvrant la feuille et contenant lui aussi des terpènes.
Une seule chenille, non identifiée, semble avoir trouvé la solution. Elle bloque le système de défense, en attaquant la feuille à sa base, là où elle est rattachée à la branche. Ce qui lui permet de déconnecter le mécanisme de défense de l'arbre pour la feuille qui l'intéresse.


20 milliards de Dernière estimation en date de la population du cosmos : 20 milliards . L'univers est remplit de galaxies, bien davantage que l'on pensait jusqu'ici. A chaque fois que l'on améliore les capteurs électroniques des télescopes, ces "yeux" des astronomes que sont devenus les détecteurs électroniques, on recense de nouvelles galaxies par millions.

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