mardi 3 juin 2008

Brèves août 1990

Des chercheurs allemands de l'Institut Max Planck de Météorologie à Hambourg estiment que sous l'effet du réchauffement global, la surface des océans va perdre une partie de sa capacité à absorber le gaz carbonique. Une hausse des températures de surface diminuerait selon eux les échanges entre les couches profonde et froide des mers de la planète et ralentirait l'assimilation du gaz carbonique par les océans. Restant dans l'atmosphère, ce gaz aurait tendance à réchauffer encore davantage le fond de l'air, par effet de serre.


Il y a 15 millions d'années les boussoles (naturelles) se sont brutalement afollées. Le champ magnétique de la Terre s'est soudainement mis à se promener dans tous les sens, jusqu'à faire varier des boussoles naturelles, inscrites dans le rocher de plusieurs degrés par jour.
L'équipe du Centre Géologique et Géophysique de Montpellier qui a mené l'enquète dans des roches volcaniques qui se sont solidifiées pendant une telle crise, dans l'Orégon, a été surprise par les résultats. On sait en effet que le champ magnétique de la planète s'est déjà inversé (passant son pôle nord au sud et vice-versa), et celà à plusieurs reprises au cours des 170 derniers millions d'années. Mais on imaginait pas que les variations pouvaient survenir avec une telle brutalité. Un tel évènement pourrait survenir aujourd'hui et affolerait net toutes nos boussoles...


Les météorites, du moins les plus grosses, s'écrasent sur le sol. Tout le problème consiste ensuite, pour les scientifiques, à estimer la puissance de l'impact, ce qui leur permet de deviner la masse de l'objet tombé du ciel, mais aussi à localiser le débris. Car si environ 20.000 tonne de débris venus de l'espace pénetrent dans l'atmsophère chaque année, très peu parviennent au sol et encore moins (environ 1 %) sont localisés et analysés.
C'est en étudiant les enregistrement sismiques des impacts des débris du Boeing de la Pan Am qui a explosé en survolant la ville de Lockerbie, en Ecosse, en décembre 1988, que le géologue britannique Roger Musson a décidé de remédier au problème à l'échelle de la planète. Il propose qu'un réseau de détecteurs sismiques soit conscaré à la surveillance des petits chos créés par les impacts de météorites, afin d'en localiser les aterrissages et de facilter la récuparation des matériaux.

De l'or dans les océans, mais pas assez pour rouler dessus : des chercheurs britanniques ont réussi à mesurer que les océans recelent en moyenne la dose homéopathique d'1 gramme d'or pour 100 milllions de tonnes d'eau. En Méditerranée, la concentration est trois fois plus élevée.

La cinquième force a disparu. Des physiciens avaient cru distinguer dans la nature, en plus des quatre déja connues. C'est le "père" de cette fausse bonne observation, l'Américain Franck Stacey, qui a officiellement annoncé lui-même qu'il s'était trompé dans ses équations


Pourquoi les humains et les chimpanzés portent-ils de préférence leurs petits sur le flanc gauche ?
La question, posée par John Manning et Andrew Chamberlain de l'université de Liverpool a trouvé une nouvelle réponse. Ces chercheurs estiment en effet que c'est la latéralisation du cerveau qui intervient, puisque cette tendance est la même, aussi bien chez les droitiers que les gauchers. Chaque hémisphère cérébral s'occupant de fonctions différentes, la partie droite gérant notamment les informations à caractère émotionnel. Mais ce sont les capteurs de gauche, dont l'oeil , qui sont reliés à l'hemisphère cérébral droit,. Ce qui expliquerait que les mères humaines, mais aussi chimpanzés, gorilles et orang-outan portent de préférence l'enfant à gauche, là ou elles peuvent mieux le contempler avec affectivité, du coin de l'oeil gauche, mais avec leur cerveau droit.
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