mercredi 6 février 2008

Brèves décembre 91

Chez les moutons, la reproduction est une horloge. 21 semaines, à un jour ou deux près, après la fécondation, c'est la mise bas
Comment cet animal fait-il pour être aussi bien règlé ?
Deux équipes, l'une américaine et l'autre néo-zélandaise, viennent de comprendre que c'est en fait le cerveau du foetus qui envoie un signal déclenchant la mise bas.
Deux glandes, émettant l'hormone adrenocorticotropique (ACTH) et du cortisol qi en sont les commandes : la première hormone raccourcissant la gestation, la seconde commandant le début du travail chez la mère. Mais ces glandes sont commandées par le cerveau du petit, ont montré les chercheurs. C'est dans l'hypothalamus, une région profonde du cerveau, que s'élabore ainsi l'ordre chimique de mobiliser les glandes hormonales. L'un des chercheurs pense même que l'hypothalamus joue le rôle d'ordinateur central, attendant d'avoir reçu des signaux en provenance de plusieurs organes devant achever leurs structures. Une fois ces feux verts chimiques reçus, le cerveau commande la mise bas.
Cette découverte pourrait avoir des conséquences sur la manière de traiter les prématurés humain, notamment en tentant de mettre au point des substances qui retardent un peu les naissances humaines.


La meilleure forme pour une antenne satellite ? C'est encore celle d'une marguerite. Edward Joy, ingénieur au Georgia Institute of Technology, aux Etats-Unis, réalise des antennes de réception des émissions satellites plus performantes, en les dotant de pétales. L'inconvénient des antennes classiques, en forme de soucoupe à bords circulaires est de faire cesser subitement la rélexion du signal sur l'arrète de l'antenne, ce qui génère un certain nombre de perturbations parasites. Par contre, en adoptant la forme des pétales d'une fleur, on crée une sorte de halo progressif pour la disprition du signal, dont la réflexion cesse progressivement. Ce qui supprime une bonne part des phénomènes parasites... Les fleurs auraient-elles inventé la meilleure forme pour capter le soleil ?


Au revoir la 10-ème planète ?
On cherchait, certains espéraient encore la dénicher. La 10-ème planète (on n'en connait que 9 aujourd'hui), aurait bien arrangé certains points de vue sur la répartition des masses dans notre système solaire, et expliqué des perturbations que l'on pouvait déceler dans l'orbite d'Uranus. La quête de la Planète X, qui occupe toujours quelques astronomes de par le monde, comme l'américain Bob Harrington, risque pourtant de tourner définitivement court, car les satellites d'observations infra-rouge de type IRAS (Infra-red astronomical Satellite), n'ont absolument rien détecté dans les régions ou aurait du se trouver la planète secrète. Il n'y aurait donc définitivement que neuf planètes.

Connaissons-nous vraiment le soleil. Non, pense Juliana Sackmann, du Caltech à Pasadena (californie). Pour elle, l'astre de nos jours aurait perdu 10 % de sa masse au début de sa vie. Ce qui expliquerait pourquoi les idées sur la géologie de la Terre ne cadrent pas avec les hypothèses sur la vie du soleil. En effet, au début de sa carrière, la Terre était très chaude. Il y a 4,2 milliards d'années, lors de sa formation, elle était quasiment en fusion. Hors les calculs sur la vie du soleil montrent qu'à cette époque, son activité était seulement 75 % de celle qu'il connait aujourd'hui. D'où une contradiction certaine. Mais si l'on imagine un astre avec une masse supérieure de 10 %, on calcule que sa luminosité aurait été plus importante de 30 %. Ce qui aurait mis la Terre en ébulition, et permis à l'eau de devenir liquide sur Mars, où elle aurait ainsi pu creuser le relief que l'on y observe aujourd'hui sans vraiment l'expliquer.


Les aurores polaires seront-elles comprises un jour ? Jusqu'à présent, les scientifiques pensaient que ces manifestations lumineuses spectaculaires trouvent leurs origines dans une doule couche de charges électriques, à quelques centaines de kilomètres dans l'espace. Procédant comme une gigantesque machine électrostatique, elles attireraient les particules en provenance du soleil et leur permettraient de franchir la barrière magnétique de la Terre, plus faible dans les régions polaires, en les accélérant vers le sol. Une fois parvenues dans l'atmosphère, les particules solaires provoquent la luminescence bien connue du phénomène en heurtant à haute vitesse les molécules de gaz de l'atmosphère.
Oui mais voilà, le satellite Chemical Release and Radiations Effects, lancé l'année dernière, ne détecte aucunement cette double couche électrique dans l'espace proche de la planète

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